C’est tout à fait par hasard qu’avec mon ami, nous avons découvert le Parc de Cap Martin dans les Alpes Maritimes et nous n’avons pas regretté le détour dans ce lieu qui réserve bien des surprises…
Mais abordons un peu d’histoire : ce domaine de 3,5 hectares est une ancienne oliveraie offerte à la mairie par les anciens propriétaires – Mr et Mme Friedman. On retrouve les traces de ce patrimoine dans la partie basse dont les restanques ont été conservées et restaurées, arborant leurs oliviers multi-centenaires.
Le parc a été imaginé et créé par l’architecte Jean Mus, spécialiste de l’aménagement de parcs et de jardins méditerranéens tel le Jardin exotique d’Èze.
Contrairement à ce qui est annoncé par certains sites officiels, ce parc ne possède pas le fameux olivier bimillénaire qui est en fait situé dans Roquebrune village ; vous pouvez découvrir quelques photos de cet arbre étonnant, considéré comme le plus vieil arbre de France, dans l’article sur les oliviers.
Les souches des arbres du Cap Martin, même si elles ne sont pas si anciennes que celle du doyen, sont un émerveillement pour les yeux.
Une glycine de taille impressionnante s’est immiscée au milieu des oliviers en grimpant sur un vieux tronc mort et rien que pour l’admirer et vous la faire découvrir je reviendrai la voir au printemps.
Dans un coin des restanques, on peut découvrir une parcelle réunissant différentes espèces de plantes : certaines exprimées dans l’art topiaire, d’autres exposant leurs fleurs printanières tels de jeunes magnolias caducs dont le charmant Magnolia stellata rosea…
… une tonnelle recouverte d’une clématite à floraison précoce – Clematis armandii, embaume ce secteur.
À l’entrée de l’allée qui mène à la seconde partie du parc, les jardiniers ont recréé une ambiance asiatique tout à fait charmante.
L’imagination florissante des jardiniers s’exprime surtout dans l’allée même. De chaque côté sont plantés par alternance des callistemons, des nandinas, des mahonias… (qui laissent présager d’une explosion florale à ne pas louper).
Au sein de cette profusion de végétaux, les jardiniers ont intégré leurs créations simples, efficaces et ludiques, réalisées avec des matériaux de récupération.
L’allée est protégée par d’immenses cyprès de Provence.
La partie haute du parc abrite quelques jeux pour les enfants, jeux entourés de massifs luxuriants et particulièrement bien entretenus.
Là encore dans cette partie du parc, on découvre la créativité des jardiniers qui, par exemple, ont détourné le vieux tronc d’un agrume en une sympathique girafe.
De grandes œuvres d’artistes plus conventionnels sont exposées ainsi que les sculptures de portraits de personnalités réputées (ayant séjourné dans cette ville) tels Coco Chanel ou Jacques Brel…
Près de l’entrée haute du parc, à cette époque (mi-mars), on peut admirer un spécimen intéressant de la famille Acanthaceae : la ‘noix de Malabar’ – Justicia adhatoda dont les fleurs sont traditionnellement utilisées en médecine ayurvédique.
Ce parc est la meilleure illustration de l’intérêt des végétaux au cœur d’un monde urbain. Les enfants s’y amusent d’un côté, les amateurs de méditation ou de Tai chi chuan s’installent du côté des restanques, les promeneurs en prennent plein les yeux et plein les narines, les artistes exposent leurs oeuvres et les jardiniers sont heureux de pouvoir s’exprimer et nous dévoiler leurs merveilles, un Grand Merci à eux.
Très beau reportage qui reflète ‘a réalité des lieux .Merci de faire partager aussi les oeuvres des jardiniers .Je suis fier de travailler et de participer à ses projets .Merci a nos supérieur de laisser libre cours à notre imagination et vive la nature…. Christophe
Merci Christophe pour ce commentaire. C’est un plaisir de faire découvrir ces beaux jardins. Vous contribuez au bien-être des habitants et de la nature. Alors bravo et continuez avec un si bel enthousiasme.
Dominique