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Tokyo – Akihabara, Chiyoda, Shinjuku

By Le Peuple d'A Côté | Japon | 0 comment | 15 août, 2025 | 0

Akihabara est le quartier électrique de Tokyo, il est situé à cheval entre les arrondissements de Taitô et de Chiyoda. Autrefois très prisé, c’était un quartier avant-gardiste avec ses cosplays. Notre visite de ce quartier s’est résumée à un achat de portable, à prix intéressant, dans une des nombreuses petites boutiques d’electroniques, et à un repas typique de sushis qui tournent devant les convives, au goût très particulier, qui ne ravit pas forcément le palais de tous les Européens.
Ce quartier m’a paru, en fait, très vieillot malgrè sa modernité présumée, les boutiques et la population qui y résident plutôt modestes, mais nous aurions pu certainement avoir une autre perception en visitant ce quartier de nuit.

En venant du centre de Akihabara, on est passé près de l’ancien pont Mansei, une des anciennes portes d’entrée de Tokyo, qui enjambe la rivière Kanda.

Aux abords de Akihabara, nous avons emprunté de petites rues particulièrement typiques et charmantes, elles font partie du Pont Kanda Fureai comme l’indique le panneau à droite.

Pas très loin, à notre plus grand plaisir, nous avons découvert un de ces merveilleux endroits nichés un peu partout dans la ville : le sanctuaire shintoïste Yanagimori, sanctuaire de la forêt de saules, fondé en 1457. Malgrè sa petitesse, il offre un hâvre de paix et de sérénité dans ce quartier mouvementé.

À la fin du XIXe siècle, le surnom de ce sanctuaire devint O-Tanuki-sama. Tanuki est un être surnaturel pouvant changer de forme ; outre son ventre bombé, une de ses particularités est son scrotum, l’enveloppe cutanée de ses testicules, associée à un sac d’or.

Akihabara, Tokyo

Autrefois, ce sanctuaire était sous la protection du renard (kitsune), et donc dédié à la déesse Inari, déesse de la fertilité, du riz, de l’agriculture et du commerce, en témoigne le sanctuaire initial protégé par ses deux kitsune habillés de bavoirs rouges.

Akihabara, Tokyo

Désormais, il abrite différents thèmes religieux, et comporte au moins sept sanctuaires.
À l’entrée du sanctuaire se trouve, bien évidemment, un chozuya, un abreuvoir de purification ; à côté des pierres tombales représentent le culte Fujiko, associé au mont Fuji, à sa montée et à ses esprits divins.

Akihabara, Tokyo

Les sumos sont aussi présents dans ce sanctuaire par les pierres, les chikara-ishi, pierres de force qui étaient utilisées autrefois par les jeunes hommes afin de démontrer leur force, puis pour l’entraînement des sumos.

Akihabara, Tokyo

Après avoir pris le métro, nous sommes arrivés au centre de Chiyoda. Une foule de Japonais s’engouffrait vers un lieu qui nous semblait plein de promesses. Nous les avons suivi et sommes arrivés au Nippon budokan, un édifice de spectacles qui proposait la tournée d’une idôle des années 80 !
Au Japon, pour accèder quelque part, il faut souvent faire la queue, qui consiste en une très longue file en serpentin, cela peut prendre un certain temps, mais tout le monde joue le jeu dans une ambiance bon enfant.

Nous nous sommes alors dirigés vers le parc Kitanomaru, la citadelle du nord de l’ancien château d’Edo. Les jardins japonais sont plein de charme.

On y a rencontré un vestige du début de l’ère moderne.

La très jolie traversée de ce parc nous a conduit jusqu’aux ruines de l’ancien donjon du château d’Edo, honmaru, et enfin au jardin de l’Est du palais impérial.
Au Japon, dans les parcs et même en ville, les corbeaux remplacent bien souvent les pigeons. Leur croassement sonore est puissant, leur bec particulièrement imposant n’encourage pas à sympathiser.

Après une pause bien méritée, nous avons fini notre périple de la journée par le quartier Shinjuku, beaucoup plus moderne et branché que Akihabara, mais moins que le quartier Shibuya qui a les privilèges d’un article particulier.

À Shinjuku, la vedette, c’est le chat animé en écran géant 3D en haut d’un immeuble, qui fait les belles heures des réseaux sociaux, et de la publicité diffusée entre ses apparitions.

Un autre soir, nous sommes retournés à Chiyoda pour assister au festival des lanternes, le Mitama Matsuri, en l’honneur des esprits défunts, qui se déroule au sanctuaire shinto Yasukuni-jinja ; ce sanctuaire fut édifié en 1869  en mémoire des 2,5 millions de soldats morts pour la nation, mais il n’a pas très bonne réputation car il abrite la mémoire de quatorze criminels de guerre ; en revanche, il réhausse sa popularité avec ‘Le’ cerisier de référence qui annonce le début de la période de floraison des cerisiers au printemps à Tokyo ; il y aurait pas moins de 500 cerisiers dans ce sanctuaire, mis à l’honneur aussi par des œuvres d’art en carreaux de céramique offertes par des potiers des sanctuaires Gokoku-jinja de différentes préfectures, afin de commémorer la fondation du sanctuaire ; les sanctuaires Gokoku-jinja sont dédiés aux protecteurs de la nation.

Celui-ci est offert par le sanctuaire Gokoku de la ville Nagai dans la préfecture de Yamagata

Le sanctuaire Yasukuni nous accueille par un immense tori.

De là , on monte vers le sanctuaire par une large avenue bordée de ginkgos, et pour l’occasion de 30 000 lanternes dédiées aux morts.
En haut de l’esplanade est dressé un bâtiment en bois autour de la statue en bronze du chef militaire Omura Masujiro (XIXe), où se déroulent des danses traditionnelles, et particulièrement ‘la danse de la joie’ rythmée par des joueurs de taiko (tambour) et de cymbales.
Des petits chars sont animés par des enfants.

Des mikoshi, des palanquins divins, sanctuaires portatifs renfermant des reliques, sont portés par des enfants pour les plus petits. Les plus grands sont soutenus par des hommes adultes, ces derniers sont habillés traditionnellement de happi, un vêtement ample et sans col, ceinturé par un obi, au dos on peut reconnaître l’emblème de leur groupe. Ils déambulent du tori jusqu’en haut avec force de danses et de chants. À force de porter les mikoshi, certains participants développeraient une bosse à l’épaule, mikoshi dago dont, paraît-il, ils sont très fiers.
Lors de ce matsuri, les porteurs étaient particulièrement motivés et joyeux de leur rôle, ce qui donnait une certaine effervescence contagieuse durant cette déambulation.

Yasukuni-jinja, Tokyo

La procession de juillet n’est pas très longue, et peu de chars et mikoshi sont véhiculés, en revanche une foule importante y assiste galvanisant les porteurs. À la fin de la procession tout le monde se rue vers les rares stands de boisson et de nourriture, et là nous avons encore expérimenté la patience des Japonais qui peuvent attendre deux à trois heures au bout d’une file en serpentin interminale, et juste pour boire une malheureuse bière !

Japon, juillet 2025

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