Eucalyptus caesia

Classification

Cette espèce fait partie de la famille des Myrtaceae.
C’est un des eucalyptus les plus connus.
2 sous-espèces :
∙ caesia : forme type ; petit arbre de 5 à 8 m.
∙ magna nommé ‘Sylver princess’ : les fleurs sont plus grosses, et l’arbre peut atteindre de 10 à 15 m, le port est particulièrement pleureur, l’écorce rouge-brun est de type minniritchi.

Origines

Sud-Ouest de l’Australie occidentale.

Découvert

Cet arbre fut découvert en 1847 par le botaniste et naturaliste James Drummond (1786/87-1863) ; Drummond fut un des premiers colons en Australie occidentale. Il organisa de nombreuses expéditions de collectes (entre autres à la demande du botaniste Hooker). Les échantillons prélevés par ses soins se trouvent dans 25 herbiers en Grande-Bretagne, en Europe, aux USA et en Australie. Il a dénommé de nombreuses espèces et le genre Lepilaena. De nombreuses espèces lui sont dédiées. Dans l’Ouest australien, une réserve naturelle et un mont lui ont été dédiés.

Noms

– Eucalyptus caesia Benth.
Nom attribué en 1867 dans ‘Flora Australiensis‘ par George Bentham à partir des spécimens récoltés par James Drummond.
Caesia du latin signifiant gris-clair en référence à la pruine blanchâtre recouvrant les tiges, les boutons floraux et les capsules.
– Gungurru est le nom vernaculaire (populaire) qui lui a été attribué par erreur suite à une mauvaise identification ; ce nom est utilisé par les habitants indigènes Noongar dans le Sud-Ouest australien mais pour l’espèce woodwardii.
– Les noms vernaculaires français et anglais sont aussi en référence à la pruine blanchâtre.
Princesse d’argent est plutôt attribué à la sous-espèce magna.

Habitat

Il croît dans les basses terres boisées des zones aux étés secs, sur les roches granitiques, aux sols acides à neutres, limoneux, légers et bien drainés.
Tolérant à la sécheresse et au gel de -3°C jusqu’à -6°C.

Particularités de cette espèce

– Ce petit arbre est de type mallee, de 3 à 6 m pouvant atteindre 10 à 15 m selon la sous-espèce, il a un port pleureur.
– L’écorce marron-vert se desquame (s’écaille) en flocons bouclés rougeâtres – type minniritchi.
– Présence de lignotubers (organes de réserve à la base du collet racinaire).
– Les ramilles sont rouges et les tiges blanches.
– Le feuillage est persistant. Les feuilles juvéniles sont larges et vertes ; les feuilles adultes lancéolées et généralement étroites, concolores (même couleur des deux côtés), gris-vert.