Cette espèce fait partie de la famille des Sapindaceae.
2 sous-espèces :
– formosana endémique à Taiwan.
– elegans implanté dans les îles Fidji où elle porte le nom de manavi.
Endémique de Taiwan – îles Fidji pour la subsp. elegans.
– Koelreuteria elegans (Seem.) A.C. Sm.
∙ Tout d’abord classé par le botaniste allemand Berthold Carl Seemann dans le genre Melia avec l’épithète elegans en référence à son aspect remarquable, quant au botaniste allemand Otto Kuntze, il l’avait plutôt classé dans le genre Azedarach.
∙ En 1912, le botaniste sud-africain Richard Arnold Dümmer l’a nommé Koelreuteria Henryi en hommage à l’horticulteur et sinologue irlandais Augustine Henry auprès de qui il fut l’assistant à Kew Gardens.
∙ Le nom officiel – Koelreuteria elegans fut attribué en 1952 par le botaniste américain Albert Charles Smith.
∙ Le botaniste américain Frederick Gustav Meyer a considéré en 1976 que l’espèce nommée Koelreuteria formosana en 1913 par le botaniste japonais Bunzo Hayata était une sous-espèce de l’espèce elegans.
Formosana est le nom latinisé de Formose (ancien nom de l’île de Taiwan).
– Taiwan luan shu -台灣欒樹 est son nom chinois.
– L’arbre de Taiwan est encore appelé : amère ou Oncle Ku Ling ou Arbre à 4 couleurs.
– Tawainese goldenrain tree et Flame goldenrain tree sont ses noms vernaculaires anglophones en référence aux pétales jaunes des fleurs qui finissent par tomber en pluie d’or.
On le trouve dans des forêts de feuillus à basse altitude jusqu’à 1000 m dans son habitat, en plein soleil, sur tous sols même calcaires.
Il est tolérant à la sécheresse et à la pollution atmosphérique.
– Croissance rapide.
– Arbre de 15 à 17 m pouvant atteindre 20 m, au tronc droit de 20 à 45 cm de diamètre.
– Écorce brune à brun foncé, lisse devenant rugueuse.
– Feuilles caduques, opposées, jusqu’à 50 (70) cm de long, bipennées, composées de 7 à 9 folioles opposées, divisées en 10 à 13 foliolules alternes, au bord dentelé grossièrement, à l’apex aigu, rouges à l’émergence devenant vert brillant, glabres.
– Inflorescences de la fin de l’été au début d’automne, en panicules terminales dressées, de 30 à 45 cm.
Petites fleurs andromonoïques – hermaphrodites et mâles.
Calice aux lobes inégaux – 5 pétales libres, plus ou moins lancéolés, jaunes, au cœur rouge à la nouaison- 7 à 8 étamines ayant des filaments pubescents – 1 style à 3 stigmates.
– Fruits de la fin de l’automne au début d’hiver, en capsule trigone, enflée, rose-rouge devenant brun violacé à brun foncé, contenant de petites graines de 0,4 à 0,5 cm, sphérique à pyriforme, brun foncé à noir brillant.
Provenant des mêmes régions, les utilisations sont communes aux trois espèces (voir Généralités).
Mise à jour décembre 2023.
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