Le genre Alcea fait partie de la famille des Malvaceae, sous-famille Malvoideae, tribu Malveae.
Dans certains pays (particulièrement asiatiques), les roses trémières sont encore, et très souvent, classées dans le genre Althaea des guimauves, ou dans le genre Althea aujourd’hui obsolète, nom qui est devenu le nom populaire de l’Hibiscus syriacus.
Les Alcea se distinguent particulièrement des Althaea par des fleurs plus grandes, plus voyantes par leur couleur, en revanche leurs qualités médicinales sont nettement inférieures à celles de la guimauve.
Il existerait moins de 20 espèces, mais aucune certitude ; cette plante cultivée depuis fort longtemps, s’hybride très facilement, et l’engouement pour sa beauté a donné naissance à de nombreux cultivars (créés par l’homme), c’est pourquoi certains avancent 50 à 60 espèces, mais il s’agit probablement de plusieurs synonymies, et aussi de cultivars.
Les plus connues et cultivées pour leur qualité ornementale sont : rosea – rugosa – ficifolia.
Europe, Moyen-Orient (particulièrement Turquie et Syrie), et de l’Asie centrale au Sud-Ouest de la Chine.
– Alcea setosa, originaire de la Crète à la Jordanie.
– Alcea pallida (syn. biennis), Est de la Méditerranée, particulièrement de la Turquie.
– Alcea rugosa (syn. taurica), originaire de Russie et d’Ukraine.
– Alcea ficifolia de Sibérie.
– Autres : plusieurs espèces sont originaires du Moyen-Orient, de la Turquie à l’Afghanistan ; ce sont des espèces assez petites, souvent aux fleurs blanches, parfois jaunes.
– Alcea rosea est celle qui aurait été importée et naturalisée en Europe. Son origine reste obscure : les habitants de la région du Sichuan, au Sud-Ouest de la Chine, revendiquent une origine chinoise ; c’est, pour eux, la ‘première’ plante exportée de Chine, ils l’appellent ‘Fleur de la Route de la Soie’, car c’est ainsi qu’elle aurait voyagé à travers le monde. La route de la soie menait jusqu’au Moyen-Orient où cette plante aurait pu s’hybrider avec les roses trémières indigènes de ces régions. Lors des croisades européennes au Moyen-Orient durant le Moyen-Âge, du XIIe et XIIIe siècles, des graines ont été rapportées en France, et rien ne prouve leur statut d’espèce ou d’hybride. D’autre part, une exportation conséquente et régulière, de Chine vers l’Europe, aurait aussi commencé un peu avant le XVe siècle.
Sur l’île de Ré, en France, Alcea rosea fut introduite au XVIe siècle par les marins, cette plante a trouvé des conditions idéales, et s’est installée un peu partout.
D’après des fossiles retrouvés, la rose trémière du Sichuan serait elle-même issue de spécimens originaires de l’Himalaya (côté Tibet) qui auraient été domestiqués.
Ces incertitudes pourraient expliquer le fait que la description du genre Alcea se résume souvent à celle de l’espèce rosea et de toutes ses variantes, malgré la présence certifiée d’autres espèces, ce qui est rare dans le domaine de la botanique. Il est vrai qu’en Europe, c’est l’espèce la plus représentée du genre. L’ incertitude quant à son statut d’espèce à part entière se retrouve aussi dans l’éventualité, émise par certains botanistes, d’une hybridation entre les espèces setosa et pallida.
Plante rudérale qui s’installe dans tous les endroits perturbés, comme les routes de campagne, les fissures de trottoirs, le long des murs et des clôtures… Dans leurs régions d’origine, certaines espèces affrontent un froid sibérien ou un désert brûlant, ce qui montre leur capacité à s’adapter à des températures extrêmes. L’espèce alcea cultivée offre une tolérance mesurée.
Plein soleil, ou mi-ombre au détriment des fleurs ; vu la hauteur des tiges, mieux vaut éviter les situations venteuses.
Elles ne sont pas exigeantes sur la qualité du sol pourvu qu’il soit bien drainé, et si possible fertile ; elles s’adaptent très bien sur les sols sableux. Il est dit que les roses trémières de couleur clair s’adaptent plutôt au sol argileux, et les foncées au sol sableux.
En France, elles sont particulièrement présentes sur le littoral atlantique dont le climat maritime est doux et modéré, et le sol sablonneux.
– Alcea L.
Nom donné en 1753 par Carl von Linné, du mot grec ‘Alke’ signifiant ‘force-bravoure’, mais dans ce cas précis, il faut le rapprocher du nom grec ‘aleksô’ signifiant ‘protéger-défendre’, dans le sens de ‘guérir’ ; autrefois, ce nom était donné à une malvacée inconnue aux propriétés médicinales, plus tard il fut attribué aux roses trémières qui, d’ailleurs, ont souvent été classées dans le genre Althaea du nom grec ‘althainô’ signifiant ‘guérir’ ; la boucle est bouclée.
– Rose trémière
Ce nom aurait été utilisé dès 1581, issu du moyen français, sous la forme de ‘rose d’oustremer’ qui est devenu ‘rose trémière’.
– Hollyhock en langue anglophone signifie trémière.
– Autres noms vernaculaires
. Passe-rose : ce nom est attesté en 1236 dans un poème faisant l’éloge de cette plante ramenée par les Croisés ; pour ce poète, elle ‘passe’, dans le sens de surpasse, la rose en ‘joliveté’.
. Primerose : littéralement première rose, pour sa ressemblance et sa floraison souvent un peu plus précoce ; contrairement aux roses, elle n’a pas d’épine.
. Bâton de Jacob et rose papale.
– Nom chinois du genre 蜀葵
En chinois, on la trouve encore très souvent classée sous le nom Althaea du genre latin de la guimauve, ou Althea, le nom populaire de l’espèce Hibiscus syriacus.
Rongkui, wukui, shu kui ou shu ke, sont des noms populaires couramment employés, ou tout simplement ‘shu’ en référence au royaume antique Shu, une région escarpée de la province du Sichuan d’où elle serait originaire, d’autres pensent que le mot shu signifiant grand fait référence à sa hauteur, rong signifie aussi grand, il est aussi question d’une traduction de shu en ‘ver à soie de tournesol’, du fait que ces insectes la consomment ; on peut aussi la trouver sous le nom de Yi Zhang Hong en référence à sa hauteur et surtout à sa couleur rouge.
Un de ses noms populaires chinois est ‘fleur des bateaux-dragons’ parce que, dans certaines régions, elle fleurit à l’époque du festival des bateaux-dragons, particulièrement le 31 mai.
Elle est aussi appelée ‘fleur tournesol’, comme les mauves, car ses fleurs sont héliotropes, elles suivent le soleil. À ce propos, il a été dit : « Ce n’est pas la beauté de la fleur qui compte, mais son enthousiasme face au soleil… »
Il est raconté qu’à la fin du XVe siècle, un étranger en mission en Chine, probablement un Japonais, aurait écrit : « La fleur ressemble à l’hibiscus, et les feuilles sont comme des feuilles de lotus. La balustrade de cinq pieds ne peut pas la couvrir, laissant la moitié à la vue des gens. »
Elle est surtout très proche des guimauves et des mauves.
C’est une plante pubescente (poilue).
– Croissance rapide.
– Système racinaire très étendu autour d’une racine pivotante.
– La plupart des espèces sont des herbacées surtout bisannuelles, elles sont parfois considérées comme vivaces à courte durée, ne persistant généralement pas plus de 3/4 ans.
Elles atteignent des hauteurs de 1,5 à 2,5 m, certaines se déploient jusqu’à 3/4 m, voire exceptionnellement jusqu’à 7 m, un record qui aurait été constaté au Royaume-Uni.
Généralement, elles ne se ramifient pas, mais il a été constaté dans un jardin de Taïwan, que la suppression accidentelle du sommet de la tige par des singes amateurs de pousses fraîches avait engendré des ramifications à la base des fleurs.
Certaines espèces endémiques de régions très spécifiques, particulièrement du Moyen-Orient, sont de petites tailles, de 40 à 70 cm ; l’espèce acaulis des régions d’Israël ne développe aucune tige, elle fleurit donc à ras du sol.
– Feuillage
Feuilles alternes, caduques, présence de stipules (appendices foliaires), long pétiole (tige) pubescent, au bord du limbe crénelé, de forme ovale-ronde, souvent composées de 5 à 7 lobes plus ou moins profonds, l’espèce ficifolia et ses variantes ont des feuilles semblables au figuier (d’où le nom).
– La Floraison est fonction de l’espèce, mais aussi de la région de culture, de la fin du printemps jusqu’à la fin de l’été ; en Chine, selon la région, cela peut être au début du printemps ou au début de l’été ; à Taïwan, elle fleurirait dès janvier jusqu’au début du printemps.
En tant que bisannuelles, elles fleurissent particulièrement lors de leur deuxième année.
Le bouton floral, digne des Malvaceae, est torsadé à l’émergence.
Grande fleur hermaphrodite (bisexuée), simple, de 12 cm, actinomorphe (en étoile), au pédoncule (tige) court, voire sessile (sans tige).
Les fleurs se développent de bas en haut de la tige, tout d’abord solitaires à l’aisselle d’une feuille, puis en une longue hampe florale, une inflorescence (grappe de fleurs) terminale en racème spiciforme (en épi). Voir les Inflorescences. La fleur ne dure pas longtemps, mais vu le nombre de fleurs, le spectacle est prolongé.
Il existe différentes couleurs, rouge – mauve – blanc – jaune, et même pourpre noir, cette couleur est due à la présence concentrée d’anthocyanes (composés organiques), signe de propriétés médicinales accrues.
Ces cinq couleurs font d’ailleurs partie de la description des roses trémières chinoises (Alcea rosea) dans le Erya, le plus ancien dictionnaire chinois, daté probablement de 300 ans av. J.-C. : « La rose trémière est semblable au tournesol et à la fleur d’hibiscus, mais avec cinq couleurs ».
D’autres espèces ne déclinent qu’une seule couleur, par exemples rugosa et ficifolia aux fleurs jaunes, d’autres espèces uniquement blanches, mais il existe bien sûr des hybrides et des cultivars de toutes couleurs.
La pollinisation est entomophile : abeilles, bourdons, papillons…
. Calicule constitué de 6 à 9 bractées (sorte de feuilles) pubescentes, soudées à la base. Le calicule double la protection du calice.
. Calice campanulé à 5 lobes (sépales) ovales, marcescent (persistant) jusqu’à maturité du fruit. Chez les cultivars, on peut souvent observer plus de 5 sépales (photo ci-dessous).
. 5 pétales soudés à leur base au tube staminal (étamines) ; ils se chevauchent plus ou moins, et ont un cœur de couleur différente, plus claire ou plus foncée. À la base des pétales, on distingue des poils nectarifères, une fleur produirait 1 mg de nectar, en revanche elle ne dégage aucun parfum.
Certains annoncent des espèces à fleurs semi-doubles ou doubles, on peut s’imaginer qu’il s’agit de cultivars. En effet, pour augmenter les qualités ornementales, les horticulteurs opèrent sur les fleurs la transformation des étamines en pétales. Ci-dessous, une rose-trémière, probablement un ancien cultivar, qui tente cette transformation.
. 5 étamines (organes mâles) soudées de façon à former un tube (caractéristique des Malvaceae, et particulièrement des Malvoideae). Les étamines son fertiles avant la sortie des organes femelles, c’est la protandrie.
. Ovaire à 15 à 20 carpelles (loges), aux styles (tiges reliant l’ovaire aux stigmates, organes femelles) soudés au moins jusqu’à la partie supérieure du tube staminal, puis ils se ramifient en un bouquet de feux d’artifice ; vers la fin de leur maturité, ils se recourbent permettant ainsi aux stigmates de rencontrer les éventuelles étamines encore fertiles ; en effet, ce genre de plantes évite l’autopollinisation. Chaque carpelle ne contient qu’un seul ovule.
– Fruit
Le fruit est une capsule sèche schizocarpique, constituée des différentes loges (ex carpelles) disposées en couronne, appelées alors méricarpes, ceux-ci ne contenant qu’un seul ovule, donc une seule graine, ils restent indéhiscents, pas d’ouverture ; ce sont des akènes : fruits secs indéhiscents dont la graine unique n’est pas soudée à son enveloppe, le péricarpe (parois de l’ovaire et de la loge).
La capsule est de forme arrondie comme un coussinet aplati, elle est identique à celles des mauves, à la différence des méricarpes qui présentent une forme beaucoup plus plate, en forme de croissant, avec des bords formant comme deux ailes. Ils sont souvent dispersés par le vent, et se ressèment facilement.
Il est dit qu’une capsule, d’hybride ou de cultivar, peut contenir des graines pouvant développer des spécimens aux fleurs de couleur différente ; cela peut se comprendre, du fait que chaque méricarpe possède son propre stigmate qui reçoit personnellement des grains de pollen différents du méricarpe d’à côté. Cela fait penser à une portée de chatons dont la mère a été honorée par des pères différents !
– Multiplication par semis.
– Cultivars aux pétales semi-doubles et doubles, de taille naine…
– Ennemis
La rouille du champignon Puccinia malvacearum est une calamité pour les roses trémières, car non seulement il nuit à la photosynthèse, mais en plus il gâche l’esthétique de cette belle plante ; la couleur blanche du feuillage est due au champignon Leveillula taurica.
– Médicinales
Connue depuis l’Antiquité pour ses qualités émollientes, diurétiques, digestives, contre les maladies respiratoires et les irritations, ses propriétés seraient même anti-ulcéreuses…
On lui préfère toutefois la guimauve, Althaea, aux qualités supérieures, néanmoins, elle était quand même cultivée autrefois dans les jardins des monastères, et les jardins dits de ‘grand-mère’.
– Cosmétique
Propriétés hydratantes, adoucissantes, et protectrices, utilisées dans la fabrication de crèmes et de savons.
Autrefois, la couleur teintante des pétales foncés faisait office de rouge à lèvres.
– Alimentaire
Jeunes feuilles crues ou cuites en légume. Fleurs comestibles cuites ou crues, en salade, en confiture, ou en tisane quand elles sont sèches.
La rose trémière pourpre Alcea rosea ‘Nigra’ a servi de colorant pour les vins, elle est actuellement cultivée pour la production de thé et de tisane.
– Bouquet en vase : les fleurs n’ont pas une très longue tenue, mais les Chinois l’aiment tellement qu’ils ont trouvé une solution radicale : rajouter de l’eau bouillante dans le vase quand elle fait mine de faner, et le bouquet pourra durer 15 jours. À tester !
– Soierie
Sur le site du gouvernement populaire de la province du Sichuan, l’écrivain Jiang Lan raconte que dans le livre de Zhou Xiaolin et sa femme Yin Ji, les spécialistes chinois des roses trémières, on découvre la possibilité d’une production de soie à partir de vers nourris de feuilles de rose trémière, cette soie serait beaucoup plus fine que celle obtenue des vers de mûriers ; une robe en soie découverte dans un tombeau de Mawangdui (un important site archéologique chinois) aurait été confectionnée avec cette soie. Zhou Xiaolin et sa femme élèveraient actuellement des vers à soie nourris avec ces plantes.
– Ornementales
Leur côté rustique ne fait pas l’unanimité, et pourtant ce sont des plantes idéales pour un jardin sauvage, ou pour habiller la profondeur d’un jardin. Heureusement, elles n’attendent pas d’être cultivées, et s’installent là où bon leur semble.
– Symboles
. Symbolise l’amour simple, sans tromperie ni jalousie, symbole de la vie.
. En Chine, elle symbolise la fécondité pour ses nombreuses fleurs.
. Pour les Grecs, ce serait un symbole de puissance et de vertu.
. Symbole de vanité pour l’abbé Casimir Magnat qui s’illustra au XIXe siècle pour son ouvrage ‘Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des fleurs’ ; ce livre est étonnant, car s’il évoque la symbolique des fleurs, ‘science’ non vérifiable qui n’engage que son auteur, il décrit aussi scrupuleusement et scientifiquement la botanique des plantes et leurs utilisations. Internet Archive (site de San Francisco regorgeant de pépites) propose gratuitement de découvrir cet ouvrage.
– Emblème de l’île de Ré.
– Architecture
Hollyhock house est une maison construite de 1919 à 1921 par l’architecte Frank Lloyd Wright à Hollywood pour la riche héritière pétrolière Aline Barnsdall ; des moulures et des vitraux représentent des roses trémières. Ce bâtiment est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
– Arts
De nombreux écrivains et poètes les ont honorées.
Les artistes peintres aiment les représenter : Berthe Morisot en 1884 – Van Gogh en 1886 – Frederick Carl Frieseke en 1912 – et bien d’autres… Monet aimait les voir fleurir dans son jardin de Giverny.
Les passionnés chinois de roses trémières, Zhou Xiaolin et sa femme Yin Ji, auraient répertorié 2 000 œuvres de peintres occidentaux, ainsi que des écrivains. Ils ont d’ailleurs écrit un ouvrage complet sur cette plante ‘La rose trémière chinoise : la fleur de la route de la soie en route vers le monde’.
– Festivals
En Chine et à Taiwan, des passionnés de roses trémières leur rendent honneur, ainsi qu’à leur région, en organisant des festivals pendant leurs floraisons, ils annoncent au préalable les dates d’ouverture des jardins, et leur inauguration se fait en grande pompe. Ce sont les ‘Hollyhock Art Party’, souvent accompagnés d’autres festivités attirant le public.
. À Taïwan :
Le parc Guting Riverside de la ville de Taipei propose une forêt de 6 300 roses trémières, quant au parc de la ville de Yuanlin dans le comté de Changhua, la saison de la floraison de 10 000 roses trémières, est annoncée chaque année comme un évènement à ne pas manquer. Le parc des arts créatifs Tianzhong Changhua à Taïwan a été créé par l’artiste céramique Ye Zhicheng qui a souhaité combiner la céramique avec un festival d’art de la rose trémière.
. En Chine :
Zhou Xiaolin et Yin Ji, ont créé ‘La vallée des fleurs’ dans la plaine de Chengdu, comté de Jintang, dans le Sichuan, où ils cultivent des champs de roses trémières. Ce lieu est devenu la plus grande banque de gènes de roses trémières avec plus de 1 000 ressources génétiques, et plus de 700 variétés, collectées par les ‘maîtres’ de la Vallée des fleurs et d’autres collaborateurs, ces espèces sont répertoriées dans leur livre ‘ Atlas des variétés de roses trémières chinoises’.
Désormais, la vallée des fleurs compte une trentaine de jardins où il est organisé un grand festival ; ceci a permis de développer un tourisme rural et écologique dans cette région.
La ville de Chengdu est aussi la capitale de l’hibiscus depuis que l’Empereur chinois Meng Chang (934-965), ayant une passion particulière pour les hibiscus, demanda à son peuple d’en planter autour de la ville. Cette région est aussi l’habitat naturel des pandas géants.