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Acer section Platanoidea

 

Cette section a été créée en 1885 par un des spécialistes des érables, Ferdinand Albin Pax.
Environ 13 espèces.
Selon les auteurs, les espèces et les sous-espèces définies dans chaque section sont parfois différentes et il faut encore attendre pour avoir une classification reconnue de tous.
L’espèce type est Acer platanoides.

∙ Arbustes et arbres.
∙ Bourgeon protégé par (4) 5 à 8 paires d’écailles.
∙ Feuilles caduques, formées de 3 à 7 lobes à la marge entière parfois dentée. Une sève laiteuse s’écoule du pétiole quand on coupe une feuille.
∙ Inflorescences en corymbes de fleurs à 5 pièces et à 5 à 8 étamines insérées sur un disque nectarifère.
∙ Graines aplaties.

Caractéristiques du genre

Avant de découvrir cette espèce, nous vous invitons à consulter les informations générales du genre de ces plantes.

En savoir plus

Espèces présentées : platanoides – campestre – cappadocicum – pictum.

 

*

Acer platanoides

Érable plane – Érable platane – Faux-sycomore – Érable de Norvège

Norway Maple

 

C’est l’espèce type de la section.

Origines

Son apparition sur terre remonterait à 50 millions d’années.
Montagnes d’Europe Centrale et du Nord et particulièrement en Norvège (d’où son nom populaire) et au Caucase.

Introduction

Introduit dans les jardins botaniques d’Édimbourg en 1683 par James Sutherland.

Noms

– Acer platanoides L.
Décrit et nommé par Tournefort ; nom officialisé par Linné en 1753.
Platanoides en référence à la ressemblance des feuilles avec celles du platane hormis leur position opposée contrairement à celle du platane qui est alternée.

– Faux-sycomore pour sa ressemblance avec l’érable sycomore – Acer pseudoplatanus.

Habitat

Moins montagnard que le sycomore – Acer pseudoplatanus, il pousse jusqu’à 1 500 m d’altitude, c’est une espèce courante en collines mais aussi en plaines. Il se développe en petits peuplements ou en isolé, associé au hêtre, au chêne et à l’épicéa commun ou aussi en Amérique du Nord au thuya géant.
Espèce de pleine lumière, il croît sur des sols neutres ou peu acides ou légèrement calcaires, riches (mais moins que le sycomore) et bien drainés.
Sa tolérance au gel atteint les -20°C voire plus. Il supporte une certaine sécheresse et le sel des routes, il est très tolérant à la pollution mais il n’apprécie pas le vent qui casse souvent ses branches.

Caractéristiques particulières

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/Illustration_Acer_platanoides0_clean.jpg/366px-Illustration_Acer_platanoides0_clean.jpg

Acer pseudoplatanus et Acer platanoides sont souvent confondus malgré certaines caractéristiques bien différentes (voir la fiche de l’Acer pseudoplatanus – section Acer).

– Sa croissance est rapide pendant les trente premières années. Sa longévité atteint 150 à 250 ans, beaucoup moins hors de son habitat.

– Ce grand arbre de 12 à 20 m peut atteindre 30 m. Il a un port arrondi aussi large que haut, un tronc de 60 à 80 cm, voire plus d’1 m de diamètre.

– L’écorce gris foncé et lisse se fissure avec l’âge en formant des crêtes.

– Les racines ne sont pas très profondes.

– Rejets de souche importants.

– Les rameaux à l’écorce lisse portent des lenticelles (pores servant aux échanges gazeux) et des cicatrices foliaires.

– Ses feuilles caduques ressemblent à celles du platane et à celles de l’espèce saccharum.
Grandes de 15 à 18 cm, portées par un long pétiole de 15 cm, elles sont palmées et formées de 5 à 7 lobes plus acérés que ceux de l’espèce pseudoplatanus, séparés par des échancrures plus ou moins arrondies, la marge du limbe est lisse mais chaque lobe porte de 1 à 3 dents latérales proéminentes, la base de la feuille forme un angle aigu avec les 2 plus petits lobes alors que celle de saccharum est cordée.
Elles sont glabres, vert luisant virant au jaune orangée et au rouge-orangé à l’automne, au revers plus pâle et aux nervures pubescentes.

– Maturité sexuelle vers 25 à 30 ans.
Les inflorescences terminales se développent au début du printemps en avril avant les feuilles, en corymbes dressées de 15 à 30 fleurs andromonoïques ou dioïques, longuement pédicellées, jaune verdâtre, aux anthères des étamines jaune vif.

– Les fruits sont en disamares aux grandes ailes (3,5 à 5,5 cm chacune) assez écartées, angle de plus de 90° à 160° voire un peu plus.

– Les graines aplaties sont très fertiles et abondantes tous les 2 à 3 ans.

– Sous-espèce : turkestanicum.

– De très nombreux cultivars au port différent, au feuillage panaché ou pourpre, aux lobes découpés…
∙ ‘Drummondii’ au feuillage panaché et marginé de blanc virant au jaune et rouge à l’automne.
∙ ‘Globosum’ au port en boule.
∙ ‘Dissectum’ aux feuilles découpées.
∙ ‘Laciniatum’ aux feuilles laciniées, très résistant.
∙ ‘Crimson King’ au feuillage pourpre foncé toute l’année.

Acer platanoides 'Crimson King'

– Ennemis
Il subit les attaques de ravageurs classiques à ce genre mais il est assez souvent épargné.

Utilisations particulières

– Sylviculture
Planté en compagnie de conifères, il améliore la qualité du sol.
Sa capacité d’adaptation le rend moins vulnérable que certains autres érables au changement climatique.

– Ornementales
Arbre de rue et d’alignement – parcs.
Il supporte la taille et peut se travailler en bonsaï même si ce n’est pas l’érable préféré pour cet usage.

– Bois clair, moins fin, plus dur et lourd que celui du sycomore.
∙ Menuiserie – tournage – manches d’outils. Autrefois, les armaillers, les vachers suisses, sculptaient la racine pour fabriquer des cuillères afin de faire déguster leur produit laitier.
∙ Musique : autrefois recherché par les luthiers et les facteurs de pianos.
∙ Bois de chauffage : les avis sont très partagés et à l’opposé sur sa qualité de chauffe d’excellente à mauvaise. Toutefois on peut peut-être se fier à un dicton du Doubs : « L’érable a laissé mourir la grand-mère au coin du feu » ? !

– Alimentaire
Il produit en grande quantité un sirop moins sucré que l’espèce américaine – Acer saccharum mais autrefois en Norvège et en Suède on l’exploitait pour son sucre.
Le pollen de qualité, le nectar très sucré et l’abondant miellat en font une espèce très mellifère.

Anecdote

Considéré comme envahissant en Amérique du Nord où il fut introduit en 1756 par John Bartram.

 

***

Acer campestre

Érable champêtre – Bois de poules

Hedge maple

Origines

Europe – Afrique du Nord – Sud-ouest de l’Asie.
En France, il est assez rare en région méditerranéenne et dans les Landes.

Noms

– Acer campestre L.
Décrit et nommé par Carl von Linné en 1753.
Campestre en référence à sa culture en haies dans les champs agricoles ainsi qu’à son utilisation comme tuteur dans les vignes mais spontanément on le trouve plus facilement en forêts.

– Ses rameaux liégeux servent souvent de perchoirs aux gallinacées d’où son nom ‘bois de poules’.
– Localement, on lui a attribué le nom de ‘acéraille’ ou ‘azeraille’.
– Hedge maple nom anglais en référence à son utilisation en haies.

Habitat

Contrairement à son utilisation, c’est plus naturellement un arbre forestier que champêtre. On le trouve dans les bocages et dans les bois ou en lisière jusqu’à 1 000 m d’altitude, au soleil ou à mi-ombre, sur des sols neutres, riches, bien drainés, assez profond, il supporte le calcaire et une certaine sècheresse ainsi que le vent et la pollution. Sa tolérance au gel est de -20°C jusqu’à -28°C.

Terra Botanica à Angers

Caractéristiques particulières

– Croissance lente mais vigoureuse. Longévité de 150 ans.

– Cet arbre de 7 à 15 m peut atteindre 20 m selon les conditions, d’ailleurs dans la forêt du Grosswald à Woustviller en Moselle un spécimen planté vers 1893 culmine à 27 m de hauteur.
Il a un port compact et arrondi, très ramifié mais sa couronne est souvent irrégulière, il développe souvent des troncs multiples.

– L’écorce lisse, brun gris clair devient avec l’âge fissurée, souvent liégeuse.

– Les rameaux sont souvent liégeux.

– Rejets de souche.

– Feuilles caduques de 5 à 10 cm, au long pétiole, à la base cordée, à 3 ou 5 lobes arrondis, à la marge lisse, aux échancrures assez aigues et sur 1/3 du limbe; vert mat au revers plus pâle et aux nervures pubescentes, virant au jaune orangé à l’automne, très décoratives.

– Inflorescences terminales, printanières en avril/mai, en même temps que l’émergence des feuilles. Espèce andromonoïque en corymbes dressées et subsessiles (presque directement sur un axe) de 5 à 20 fleurs, jaune verdâtre.

– Fruits pendants en disamares aux ailes souvent de tailles inégales, disposées à l’horizontal l’une de l’autre, angle de 180°, du vert au rose/rouge devenant brunes.

– Graines aplaties, glabres ou souvent pubescentes.

– Variétés : campestre à fruits glabres – hebecarpum à fruits velus.
Plusieurs cultivars.

– Ennemi : oïdium, il est particulièrement attaqué par le champignon Uncinula circinata.

Utilisations particulières

– Bois : c’est le bois le plus dur de tous les érables, il possède un beau poli.
Menuiserie – marqueterie – sculpture – lutherie – manches d’outils et petits objets…
Autrefois on fabriquait des pipes et des tabatières avec le bois de ses racines.
Bon combustible : bois de chauffage et charbon de bois.

– Écologie
Souvent utilisé en haies dans les champs agricoles, il attire les oiseaux qui apprécient ses graines.

– Alimentaire
Sa sève peut fournir un sirop mais qui n’a pas la valeur du sirop d’érable canadien.
Son nectar et son pollen sont de qualité et en font une bonne plante mellifère.
Les feuilles émergentes peuvent se consommer en accompagnement de salades.
Les chèvres apprécient son feuillage.

– Médicinales : il est utilisé en homéopathie pour soigner la vésicule biliaire et le cholestérol et en phytothérapie.

– Ornementales : Il supporte bien la taille et donc se prête à la formation de bonsaï.

Chelsea Physic Garden London

***

Acer cappadocicum

Érable de Cappadoce – Érable de Colchide

Cappadocicum Maple – Caucasian Maple

 

Origine

Caucase.
Il est bien installé du Caucase jusqu’en Chine.

Introductions

Introduit en 1838 en Italie du Sud, en 1939 au Royaume Uni et en 1846 en Amérique du Nord. Les introductions européennes pourraient provenir de graines des collections d’Azerbaïdjan faites vers 1831 par Carl Anton von Meyer.

Noms

– Acer cappadocicum Gled.
Décrit et nommé en 1785 par Johann Gottlieb Gleditsch en référence à une de ses régions d’origine : Cappadoce est une région du centre de la Turquie.

– Ses noms populaires font état de ses lieux d’origines : Cappadoce en Turquie et Colchide un ancien royaume situé en Géorgie, un pays à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie.

Habitat

Forêts montagneuses de 2 400 à 3 000 m dans son habitat d’origine. Tous sols avec préférence pour un sol riche, frais si bien drainé, à mi-ombre ; il ne tolère pas les sols lourds. Il n’apprécie pas vraiment le vent ni la pollution. Sa tolérance au gel atteint les – 23°C.

Caractéristiques particulières

– Croissance assez rapide.

– Ce grand arbre de 20 m peut atteindre 30 m, avec un tronc droit, assez court et une couronne large.

– L’écorce gris clair est légèrement striée en longueur.

– Cette espèce développe de nombreux drageons (tiges souterraines pouvant développer des bourgeons aériens) à partir des racines, c’est assez rare chez les érables qui ont plutôt tendance à rejeter de la souche.

– Il se distingue par des rameaux verts qui le restent durant plusieurs années, c’est ce qui le distingue de l’Acer pictum avec qui il est parfois confondu et dont les rameaux deviennent rapidement bruns.

– Feuilles caduques, palmées de 10 à 20 cm, au pétiole généralement rouge, à la base cordée, aux 5 à 7 lobes triangulaires nettement découpés, acuminés, la marge est lisse parfois ondulée. Vertes au revers plus clair, elles virent au jaune d’or à l’automne ; les feuilles juvéniles sont de couleur pourpre très ornementale.

– Inflorescences abondantes au printemps en avril/mai en même temps que les feuilles. La floraison andromonoïque est en corymbes de 15 à 30 fleurs jaune verdâtre, nectarifères.

– Fruits en samares aux ailes à 160°.

– Graines oblongues et aplaties.

– Autrefois 3 sous-espèces étaient répertoriées : lobelii – divergens – sinicum mais tout comme les hybrides d’érables elles sont sujettes à des reclassifications.
∙ Seule la sous-espèce sinicum est maintenue comme telle. Originaire de Chine. Les feuilles sont plus petites, de 6 à 8 cm, à 5 lobes aux échancrures très étroites et profondes. Cette sous-espèce a une variété : tricaudatum qui ne développe que 3 lobes.
∙ Lobelii est désormais considérée comme une espèce à part entière. Elle est originaire d’Italie du Sud. Arbre de 20 m au port fastigié, feuilles de 12 à 15 cm à 5 lobes à la marge ondulée.
∙ Divergens est désormais considérée comme une espèce à part entière. Elle est originaire des régions transcaucasiennes de Turquie. Arbre de 10 m, feuilles de 3 à 7 cm à (3) 5 lobes.
– Le cultivar ‘Aureum’ a un feuillage jaune bordé de pourpre et ‘Rubrum’ (le plus courant) a un feuillage rouge virant au jaune d’or, certains considèrent ce cultivar comme une forme de l’espèce.

Utilisation particulière

Ornementale : il se fait remarquer surtout au printemps et à l’automne par ses magnifiques colorations. Le placer en isolé car il a besoin d’espace ou alors opté pour l’ancienne sous-espèce lobelii qui est d’ailleurs utilisée comme arbre de rue.

 

***

Acer pictum

Acer mono

Se mu feng – Itayakaede

Painted Maple

Acer-pictum subsp. mono - Kew Garden London

Sa vaste distribution géographique (naturelle) en fait une espèce très variable composée de plusieurs sous-espèces, formes et variétés.
Sous-espèces reconnues par The Maple Society : dissectum – dissectum f. connivens – dissectum f. piliferum – glaucum – macropterum – mayrii – mono – pictum – pictum f. pulvigerum – pubigerum – savatieri – taishakuense

Origines

Chine – Mandchourie – Corée – Japon.
Les sous-espèces dissectum, glaucum, mono, savatieri, mayrii, taishakuense sont particulièrement originaires du Japon ; macropterum et pubigerum de Chine.

Introductions

La première introduction en Europe, au Pays-Bas serait due à Philip Siebold en 1860 puis en Grande Bretagne via le Japon par Charles Maries en 1881 et enfin via la Chine par Ernest Wilson vers 1901.

Noms

– Acer pictum Thunb.ex A.E.Murray
En 1784, Carl Peter Thunberg le nomme Acer pictum mais il avait déjà attribué l’épithète à une autre plante d’un autre genre – Kalopanax pictum – et ce nom ne fut pas retenu même si on le retrouvait dans plusieurs flores ; on lui a préféré le nom de Acer mono et cela donna lieu à de nombreuses controverses et de fausses identifications. L’épithète pictum fut repris par Albert Murray puis à l’automne 2020 The Maple Society l’a validé sous ce nom.
Pictum signifie peint, couleur brillante, nom qui fut tout d’abord attribué à une de ses variétés probablement en référence à la coloration variée des feuilles automnales. On retrouve cette référence dans le nom anglophone Painted Maple.

– Il a été décrit et nommé Acer mono par Carl Johann Maximowicz en 1857.
Mono nom grec signifiant ‘un – seul’. Aucune référence trouvée si ce n’est le terme monochromatica qui pourrait faire allusion à la couleur unique du bois de cœur et de l’aubier ?
Un de ses noms en vieille langue sibérienne – pach tigrsch – peut se traduire par ‘bois de pierre’ ou ‘arbre de pierre’.
Désormais on retrouve l’épithète mono pour la sous-espèce Acer pictum subsp. mono nommée par Hiroyoshi Ohashi en 1993.

– 色木枫 – Se mu feng est le nom chinois de Acer pcitum et 五角枫  – Wǔ jiǎo fēng pour la sous-espèce mono.
– イタヤカエデ – 板屋楓 – Itayakaede est le nom japonais issu du chinois signifiant ‘comme les bardeaux d’un toit’ en référence au feuillage luxuriant impénétrable. Cette appellation populaire concerne aussi l’ancien Acer mono.

Habitat

Régions montagneuses ou parfois en vallées de 800 à 1 500 m d’altitude, en plein soleil ou à mi-ombre, de préférence sur un sol acide, humide mais bien drainé. Il tolère mal la pollution.

Caractéristiques particulières

Selon la sous-espèce ou la forme ou la variété, la taille, l’écorce, les feuilles, le type de sexualité et les fruits peuvent être bien différents et pour compliquer l’histoire on trouve cet arbre dans les jardins ou dans le commerce tout aussi bien sous le nom de Acer mono que Acer cappadocicum, espèce très proche dont il se distingue par des rameaux qui deviennent rapidement bruns alors que ceux de cappadocicum restent verts durant plusieurs années.
Les indications ci-dessous sont donc à prendre avec précautions.

– Croissance assez lente.

– Cet arbre de 6 à 10 m peut atteindre 15 à 20 m, avec un port évasé, toutefois il peut se développer sous une forme arbustive.

– L’écorce gris foncé et lisse, avec l’âge devient rugueuse ; selon la sous-espèce elle se fend en rayures verticales peu profondes (Acer pictum subsp. mono).

– Le bourgeon est généralement protégé par 4 paires d’écailles.

– Feuilles caduques de 8 à 15 cm, à la base cordée, aux (3) 5 à 7 (9) lobes pointus et échancrés plus ou moins profondément, à la marge du limbe lisse. De couleur vert doré à bronze à émergence, elles deviennent vert foncé puis à l’automne jaune roux lumineux avec des nuances rouge sang, le revers des nervures est pubescent par touffes mais chez les sous-espèces il peut être glabre telle la sous-espèce mono, la présence et la position des poils peut être une clef d’identification. Cette pubescence peut se révéler irritante pour l’homme.

Acer pictum subsp. mono

– Petites inflorescences terminales, printanières en avril/mai souvent avant ou parfois après les feuilles. La floraison en corymbes dressées de nombreuses fleurs jaune vif est andromonoïque.

– Fruits pendants en disamares courtes, à angle très varié.

– Graines aplaties, glabres ou pubescentes telle la sous-espèce pubigerum.

Utilisations particulières

– Ornementales.

– Bois d’œuvre – meubles – lutherie – équipements sportifs…
Au Japon dans les régions enneigées, il peut être utilisé en artisanat en remplacement du bambou.

http://www.forest-akita.jp/data/2017-jumoku/10-itaya/itaya.html forest-akita.jp/data/IMG_0840.jpg

En Asie, l’écorce est utilisée pour aromatiser les cigarettes. Elle peut être aussi utilisée comme matière première de rayonne et de papier.

– Alimentaire
Sa sève est sucrée mais pas suffisamment abondante pour une exploitation toutefois elle fut utilisée pendant les guerres afin d’assurer un apport de sucre.

Anecdote

C’est une espèce rare.

Mise à jour le 18 décembre 2020.

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