Seul représentant du groupe Parviflora. C’est l’espèce type de la section.

Origine

Japon, particulièrement sur les îles de Honshu, Shikoku et Kyushu.

Introduction

Introduit en Europe vers 1930.

Noms

– Acer nipponicum H.Hara
Tout d’abord nommé Acer parviflorum par Adrien René Franchet et Ludovic Savatier en 1877 puis renommé nipponicum par Kanesuke Hara en 1938.
Nipponicum nom latin de Nippon signifiant ‘en relation avec le Japon’.

– 鉄楓 – テツカエデ – Tetsukaede nom japonais signifiant ‘érable (couleur) de fer’, en référence à la couleur gris foncé du bois.

Habitat

Régions montagneuses de 900 à 1 800 m, le long des rivières ou près des marais subalpins, à mi-ombre ou à l’ombre, sur un sol humide mais bien drainé. Tolérance au gel jusqu’à -25°C.
Il est souvent en compagnie de hêtres.

Caractéristiques particulières

Espèce proche de l’Acer distylum qui se distingue par des feuilles entières et des fleurs en corymbes dressées.

– Arbre de 10 à 18 m.

– Écorce gris-vert, lisse.

– Bourgeon protégé par 2 paires d’écailles.

– Rameaux vert foncé, nettement pubescents la première année puis glabres.
Il est raconté qu’une branche basse ployée par la neige jusqu’au sol arrive à s’enraciner.

– C’est l’érable japonais qui développe les plus grandes feuilles.
Elles sont larges, pentagonales, de 10 à 15 cm sur 10 à 20 cm, au long pétiole de 8 à 15 cm, à la base cordée, à 3 lobes principaux et 2 latéraux très petits parfois inexistants. Les lobes sont pointus, assez peu échancrés, au bord très nettement denté, aux nervures saillantes sur le revers et munies de poils brun-rougeâtre à l’aisselle ou sur tout le revers, vert clair devenant jaune doré à l’automne.
La feuille ressemble à celle de l’Acer rufinerve mais on peut les différencier par le long pétiole de rufinerve qui présente généralement une rainure que n’a pas nipponicum.

– Tardif, c’est le dernier érable à fleurir de juin à août en inflorescences terminales, en même temps que les feuilles, généralement andromonoïques ou rarement avec des fleurs hermaphrodites et des fleurs mâles sur des arbres différents, en longues corymbes pendantes de 10 à 20 cm portant de 35 à 400 petites fleurs voire plus, pubescentes, vert jaunâtre.

– Fruits en disamares pubescentes, couleur rouille, à angle droit.

– Graines bombées. Une des 2 graines est souvent stérile.

– Sous-espèces
Les Japonais reconnaissent 2 sous-espèces : nipponicum et orientale, elles-mêmes divisées en variétés. Elles se distinguent par une sexualité différente et par la position pubescente des feuilles.

– Pas de cultivars.

Utilisation particulière

Bois : petits ustensiles comme les outils, les jouets, les baguettes…

Anecdotes

– Dans son pays d’origine, ce n’est pas un arbre très courant et il est d’ailleurs considéré en danger.
– Les cerfs se désintéresseraient de cette espèce d’érable alors que généralement ils sont friands des feuilles d’érable ! ?

Mise à jour le 17 décembre 2020.

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