On a longtemps considéré ce genre avec une seule espèce japonaise, mais des études génétiques ont validé aussi une espèce chinoise, que certains botanistes du XIXe siècle avaient pressentie.
Autrefois, ce genre faisait partie d’une famille de gymnospermes, les Taxiodaceae, qui est désormais englobée dans la famille des Cupressaceae, famille des cyprès, et particulièrement dans la sous-famille des Taxodioideae avec le cyprès chauve, Taxodium distichum, et le cyprès chinois des marais, Glyptostrobus pensilis.
Des fossiles trouvés en Eurasie du Cryptomeria kamtschatica (aujourd’hui éteint) datent de l’Éocène (56 à 33,9 millions d’années).
Cryptomeria japonica est endémique du Japon, et particulièrement de l’archipel de Honshu (anciennement Hondo) à l’île pacifique de Yakushima. Cryptomeria sinensis est originaire du sud de la Chine.
Le médecin allemand Engelbert Kaempfer l’a découvert au Japon en 1692 ; quant à James Cunningham, il l’a trouvé en Chine en 1701.
– Introduit en Chine, il y a plusieurs siècles, où il s’est naturalisé ainsi qu’à Taïwan.
– Introduit en Angleterre, en 1842, par des graines envoyées de Chine par le Capitaine Everard Hume aux Jardins de Kew à Londres, mais ces plantations ne survécurent pas, et il faudra attendre 1844 pour obtenir de nouvelles graines envoyées de Chine en quantité par Robert Fortune.
– Introduit en France vers 1844.
– Cryptomeria japonica (L.f.) D.Don
Tout d’abord classé dans le genre Cupressus par le naturaliste suédois Carl von Linné le Jeune, fils du célèbre botaniste Carl von Linné, qui s’est basé sur la description de Carl Peter Thunberg.
Le nom du genre Cryptomeria est attribué en 1839 par le botaniste écossais David Don qui nommera l’espèce japonica en 1841 en référence à son pays d’origine.
Cryptomeria du grec ‘kruptos’ – caché et ‘meros’ – une partie. Cette référence n’est pas évidente, certains la relient aux petites graines peu visibles, cachées sous les écailles, d’autres traduisent par ‘propriété japonaise cachée’ du fait qu’il soit endémique du Japon avec une seule espèce très précieuse pour les Japonais.
– Sugi – 杉 – du japonais signifiant ‘arbre qui pousse vers le haut’ en référence à sa grande hauteur, une autre version évoque son port très droit. Au Japon, le cèdre – Cedrus porte aussi ce nom.
– En chine, son nom est ‘Liu shan’.
– Appelé à tort ‘cèdre du Japon’ car il n’existe pas de cèdre originaire du Japon. Cette appellation lui vient des qualités de son bois parfumé, facile à travailler, rappelant celles du bois de Cedrus.
En langue anglophone, on le trouve aussi sous le nom de séquoia du Japon pour sa ressemblance avec le Sequoiadendron.
Au Japon, il se développe dans des régions tempérées fraîches, mais aussi dans des forêts subtropicales pluvieuses, à partir de 200 m jusqu’à 2 000 m d’altitude, sur un sol riche, profond, frais, bien drainé, légèrement acide, souvent granitique, principalement le long de ruisseaux.
Il préfère le soleil. Il est sensible au vent et à la neige ainsi qu’aux gelées tardives, mais certaines variétés géographiques se sont adaptées. Sa tolérance au gel va jusqu’à -10°C pour la variété japonica, certains auteurs parlent d’une résistance à -20°C.
Il est considéré comme l’équivalent japonais du sequoiadendron américain – Sequoiadendron giganteum, issu de la même ancienne famille, les Taxodiaceae, mais d’une sous-famille différente, Sequoioideae.
Contrairement à de nombreux conifères particulièrement allélopathiques, ne souffrant pas la croissance d’autres plantes, le cryptomère partage son habitat dans des forêts abritant des feuillus et des conifères, et apparemment parfois même de très près, au vu de ce cryptomère et de ce feuillu vus à Gero dans les Alpes japonaises.
– Généralement de croissance assez rapide, mais selon le cultivar, la croissance peut être de lente à plus rapide.
La longévité minimum de 500 ans peut atteindre jusqu’à 2 000 à 3 000 ans (longévité répertoriée au Japon).
– Ce grand arbre de 25 à 30 m peut atteindre 60 m, avec 3 à 4 m, au maximum 5 m de diamètre. Il a un port plutôt conique avec un sommet souvent étêté par les tempêtes, et de ce fait on trouve plus facilement des arbres de 25 m.
Son tronc droit et élancé deviendrait bosselé avec l’âge ; cette caractéristique des vieux arbres les préserverait de l’homme, et c’est pourquoi ils pourraient atteindre des âges vénérables ! Néanmoins, au Japon, leur aspect ‘sacré’ les protège dans de nombreux sites.
– L’écorce fibreuse généralement brun-rouge, ou brune, ou gris/beige, s’exfolie en fines lanières.
– Il rejette de la souche très facilement, ce qui donne naissance à des clones ayant tendance à fusionner avec l’arbre principal, engendrant des symboles liés au mariage, et pour exemples : les arbres sacrés de Kibune (au nord de Kyoto) âgés de 1 000 ans, et nommés Aioi et Aioro ‘mari et femme liés pour une longue vie’, ou encore les deux cryptomères du sanctuaire Wakamiya Hachiman à Gero, aux pieds desquels a été déposé une sculpture d’amoureux ; toutefois, cette fusion pourrait aussi provenir de deux arbres jeunes qui se sont développés très proche l’un de l’autre.
C’est un des rares conifères à se régénérer suite à une taille sévère ou à un accident, créant des réitérations, comme celui-ci dont une grosse branche a été cassée.
– Les racines sont profondes, mais s’étendent aussi facilement ce qui en fait un bon client pour les forêts vulnérables au glissement de terrain.
Des racines se développent facilement à partie d’un tronc tombé.
– Les rameaux horizontaux pendent plus ou moins légèrement aux extrémités, mais cela dépend du cultivar.
– Les feuilles persistantes sont des petites aiguilles vert-bleuté fonçant avec l’âge, quadrangulaires, disposées en spirales enveloppant le rameau. Sur les rameaux longs, elles sont souvent de tailles plus petites que sur les courts. Les feuilles se renouvellent tous les 4 à 5 ans.
Le cultivar ‘Elegans’ garde un feuillage juvénile qui lui donne un aspect très aérien.
L’hiver, les feuilles restent vertes pour l’espèce type, mais elles peuvent devenir brun-rouge, c’est d’ailleurs une des caractéristiques principales du cultivar ‘Elegans’, d’autres feuilles de cultivars deviennent jaunâtres ; les différences de couleur peuvent être dues à leur habitat ; au printemps, elles reprennent leur couleur verte.
– ‘Floraison’
Leur maturité sexuelle serait atteinte vers les 35 à 40 ans, beaucoup plus tôt pour les cultivars. Les inflorescences de cet arbre monoïque se développent au début du printemps sur les rameaux de l’année précédente, c’est pourquoi les sujets taillés doivent l’être à l’automne afin d’éviter une floraison allergène.
∙ Les strobiles (cônes) mâles en petits épis roussâtres sont en position axillaire sur des rameaux terminaux. Ils sont constitués d’un axe sur lequel sont insérées de petites écailles porteuses de sacs polliniques. Le pollen est allergisant ; au Japon, il serait principalement responsable de la pollinose – le rhume des foins – kafunsho.
Pollinisation par le vent – anémophile.
∙ Les strobiles femelles se trouvent en position terminale sur les rameaux courts et latéraux. Ils sont globuleux et constitués d’écailles protégées par de petites bractées (organe intermédiaire entre la feuille et le pétale) auxquelles elles sont largement soudées ; les ovules, de 2 à 5, sont rattachés vers la base des écailles.
En savoir plus sur leur Sexualité.
– Les fruits en cônes globuleux de 2 à 3 cm, sont constitués des écailles soudées présentant une pointe dorsale et saillante – un umbo en forme de losange (rhombique) ; marcescents, ils restent sur les rameaux plusieurs années, mais les écailles s’ouvrent et dispersent leurs petites graines dès la première année à l’automne pour le plus grand plaisir des petits oiseaux.
– Les graines de 2 à 5 par écaille sont ailées, triangulaires et brun foncé. Dissémination par le vent – anémochore.
– Multiplication par semis. Il a été remarqué qu’à haute altitude (à partir de 1 750 m), il avait plutôt tendance à se multiplier par marcottage de branches basses.
– Ennemis
Parfois des araignées rouges. Selon les conditions de culture, on peut voir apparaître un champignon, l’armille – Armillaria.
– Variétés
. La variété ‘japonica‘ correspond à l’espèce type. Elle est, elle-même, composée de variations présentant quelques différences morphologiques dues à leur habitat. Au Japon, du côté Pacifique les Cryptomeria sont appelés Omote-sugi, et ceux de la Mer du Japon Ura-sugi.
. La variété sinensis, originaire de Chine, est désormais considérée comme une espèce à part entière. Elle est connue sous le nom commun Kawai-sugi, et le nom latin Cryptomeria sinensis donné par Philip Franz von Siebold, puis Cryptomeria fortunei, nom attribué par Daniel Hooibrenk, confirmé en 1853 par les botanistes allemands Christoph Friedrich Otto et David Nathaniel Friedrich Dietrich.
Elle se distingue de japonica par des rameaux grêles et pendants, des feuilles fortement incurvées, des cônes constitués d’une vingtaines d’écailles dont chacune ne portent que deux ovules.
– Il existe de nombreux hybrides résistants au froid.
– Cultivars
∙ Cryptomeria Japonica ‘Cristata‘ dont le feuillage développe des pousses en forme de crêtes de coq.
∙ Cryptomeria japonica ‘Elegans‘ dont les rameaux souples donnent un aspect pleureur ; les rameaux feuillus deviennent brun rougeâtre pendant l’hiver. Ce cultivar a la caractéristique de garder son feuillage juvénile toute sa vie. Il a été ramené par le collecteur Thomas Lobb en 1854.
∙ Cryptomeria japonica ‘Globosa nana‘ est une forme naine et compacte.
∙ Cryptomeria japonica ‘Araucarioides’ a le feuillage de l’Araucaria heterophylla, d’où son nom. Introduit en Europe en 1860 par Siebold.
∙ Cryptomeria japonica ‘Bandai sugi’ est un conifère nain, au port globuleux irrégulier, son feuillage dense vire au bronze en hiver.
∙ Cryptomeria japonica ‘Yoshino’ conserve l’hiver un feuillage vert. Il a une forme pyramidale symétrique et pousse plus vite que l’espèce type.
– Sylviculture
Il reste peu de forêts naturelles.
∙ La variété japonica, endémique du Japon, est utilisée en reboisement à Taïwan, en Chine et sur l’île de la Réunion.
∙ En France dans les années 1970/80, il aurait été planté pour l’obtention de cellulose.
. Son bois est imputrescible, brun-jaunâtre et parfumé.
Il est utilisé pour les constructions et les boiseries intérieures, car il se fend facilement à la verticale permettant de faire des planches. Les rebuts de bois sont utilisés pour fabriquer des baguettes jetables.
Daisugi : depuis l’Antiquité, les rondins polis en bois de cryptomère, et particulièrement du ‘cèdre’ de Kitayama du nord-ouest de Kyoto, sont prisés au Japon, autrefois pour construire des temples, des maisons de nobles ; ces rondins sont obtenus avec la méthode sylvicole appelée formation daisugi qui correspond à la méthode appelée trogne, arbre têtard, à la différence que les troncs coupés des cryptomères développent des branches très droites formant des multi-troncs élagués tous les 2 à 4 ans afin de conserver leur droiture, ils sont généralement utilisés à 30 ans d’âge. L’écorce fibreuse était utilisée pour les toits des maisons.
Autrefois, on se servait aussi du bois pour fabriquer des pirogues.
Au début de la période Edo, il y a 1 300 ans, la ville d’Odate dans la préfecture d’Akita (nord du Japon) était entourée de forêts de ‘cèdres du Japon’, la région était pauvre et il fut décidé d’y remédier en utilisant le matériau disponible afin de fabriquer des objets artisanaux. En plus de ses vertus antibactériennes, il s’est révélé que le bois de cryptomère absorbait bien l’humidité et retenait la chaleur, il fut donc travaillé pour fabriquer des récipients – les ‘wappa’ – servant à transporter des aliments comme le riz cuit, le thé ou le saké auxquels il apporte une douce saveur. Ainsi sont nées les fameuses boîtes à lunch – les bentos.
Ce sont les vieux arbres d’environ 200 ans qui offrent la meilleure qualité, mais étant désormais protégés on utilise des arbres de culture âgés de 100 ans. De fines planches de bois (anneau annuel) sont placées dans de l’eau chaude, une fois ramollies on les enroule afin d’obtenir la forme souhaitée ; après avoir séchées, on colle les extrémités que l’on relie avec de l’écorce de cerisier sakura – cerisier ornemental. Le mage-wappa ou magemono – produit en bois courbé – fut certifié ‘Artisanat traditionnel du Japon’ en 1980 ; d’autres bois de conifères peuvent être utilisés, voir l’article du blog sur Magome.
Ce bois offre les mêmes qualités de conservation que celui du cèdre, Cedrus ; il a été retrouvé des coffrets datés de 1 300 ans contenant des médicaments et des parfums tout à fait inaltérés.
Dans les bains japonais – les onsen, on peut découvrir des baignoires traditionnelles faites en sugi, Cryptomeria japonica, ou en hinoki, Chamaecyparis obtusa.
Depuis quelques années, la méthode du bois brûlé – Shou Sugi Ban revient à la mode car écologique, pour le revêtement de façades de maisons ainsi qu’en objets ornementaux.
Shou Sugi Ban ou Yakisugi littéralement ‘cèdre brûlé’ est une méthode ancestrale de conservation du bois utilisée dans le Japon occidental, qui s’est développée à partir du XVIIIe siècle et qui, à l’heure actuelle, est très tendance.
L’art du Yakisugi est lié à un concept esthétique japonais – le wabi-sabi. Wabi représente la plénitude (mélancolique) et la modestie face aux phénomènes de la nature et sabi, c’est l’altération par le temps, la reconnaissance du travail du temps. Dans la même idée, les jardins de pierres sont wabi-sabi dans leur beauté modeste et humble.
Pour obtenir ce bois brûlé, on peut utiliser un chalumeau, mais dans la méthode traditionnelle japonaise, on dispose les panneaux de bois séchés en triangle formant un puits dans lequel on brûle une boule de papier journal, ou bien ce tunnel est posé sur une petite source de flammes. Ensuite, les résidus de charbon sont grattés à la brosse ; le bois est lavé, séché et recouvert d’une bonne couche d’enduit de type huile de lin.
La carbonisation protège le bois de la lumière (protection contre les UV) et lui permet de résister aux insectes, aux intempéries ainsi qu’au feu, et ce pendant 80 ans ! Les panneaux sont plus ou moins carbonisés et offrent ainsi une palette de couleurs et d’effets différents. Ils sont utilisés dans le bardage de maisons, en intérieur, pour des meubles et en éléments de décoration.
– Les feuilles servent à allumer un feu et sont aussi utilisées comme encens.
– L’huile essentielle sert de répulsif aux insectes et aux larves et est utilisée contre les termites.
– Médicinales
∙ Les feuilles guérissent les coupures et les brûlures par l’eau chaude.
∙ L’huile essentielle est utilisée comme antidouleur et décontracturant. Insecticide efficace, elle élimine même les poux et purifie l’air.
– Ornementales
Avec le cyprès du Japon – Chamaecyparis obtusa, c’est un des conifères les plus représentés et les plus cultivés au Japon.
Il se prête bien à la taille et on peut le trouver sous forme de haie ou en bonsaï.
Il est parfois utilisé comme sapin de Noël.
– C’est l’arbre national du Japon.
Le ‘cèdre’ de Kitayama, un cryptomère qui pousse particulièrement au nord-ouest de Kyoto, est l’arbre préfectoral de la préfecture de Kyoto ; cinq autres préfectures le désignent comme arbre préfectoral : Akita, Toyama, Mie, Nara, Kochi.
– Cet arbre sacré au Japon est planté près des temples et des sanctuaires. Les arbres sacrés nommés ‘shinboku’, de différentes espèces, sont enceints d’une corde, shimenawa, ornée de bandes de papiers pliés, gohei, qui, selon les rituels shintoïstes, révèle la présence de kami, des esprits censés repousser les esprits malveillants, les papiers pliés font le lien entre le monde physique et spirituel ; une légende explique la présence d’un cryptomère sacré dans les lieux religieux du fait de son port très droit et très haut, demeure des dieux. Plus concrètement, ces arbres devenus centenaires les protègent du vent et de la neige.
– Au Japon, des sugidama, des ‘boules de cèdres’ sont confectionnées avec des brins feuillés bien verts, la boule exposée devant les brasseries prend une couleur brune en sèchant ce qui annonçe la maturité du saké, et donc la nouvelle production à la vente.
– C’est le plus grand et le plus vieil arbre du Japon.
. Sur l’île de Yakushima – île du sud du Japon qui a inspiré le film ‘Princesse Mononoke’ de Haya Miyazaki, on trouve des spécimens sauvages âgés de 1 000 à 3 000 ans. Ces arbres sont appelés ‘yakusugi’ (par extension, c’est aussi le nom du bois d’exploitation forestière), les arbres plus jeunes de moins de 1 000 ans sont appelés ‘kosugi’.
Jõmon Sugi est un des plus célèbres : c’est le plus ancien yakusugi, estimé à 3 000 ans, d’ailleurs son nom Jõmon fait référence à la préhistoire japonaise, c’est le plus imposant avec ses 5 m de diamètre, mais son tronc serait formé de l’arbre initial et de clones qui se seraient développés conjointement.
Lors de randonnées touristiques, on peut aussi découvrir un spécimen nommé ‘Okinasugi’ qui serait âgé de 2 000 ans ; il atteint 24 m avec un diamètre de 4 m.
Les ‘cèdres Yakusugi’ sont protégés et font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, mais il a été autorisé d’utiliser certaines anciennes souches et celles d’arbres foudroyés par des typhons pour l’ébénisterie et les objets-souvenirs.
Le bois gorgé de résine le rendant imputrescible, on peut encore voir les souches qui sont alors nommées ‘domaiboku’ signifiant ‘arbres enfouis dans le sol’. À Yakushima, une des souches les plus impressionnantes a été découverte par l’explorateur biologiste Ernest Henry Wilson en 1914. Cette souche a été estimée à 3 000 ans ; une vingtaine d’hommes peuvent tenir à l’intérieur qui est creux, de son cœur sort une source d’eau. Elle porte désormais le nom de Wilson et fait partie des visites touristiques.
. Des arbres millénaires ont été abattus en 1586 sur l’ordre d’un grand seigneur pour construire une grande statue de Bouddha au temple de Hôkô-ji à Kyoto. En 1610, cette statue subit un incendie et fut reconstruite en bronze.
– Dans le livre des records mondiaux, on peut découvrir l’avenue Cryptomeria Nikko (Nikko se trouve au nord-ouest de Tokyo). Cette avenue s’étire sur plus de 35 km. Elle compte 13 500 (à l’origine 20 000) Cryptomeria plantés de 1628 à 1648. La majorité de ces arbres atteint les 27 m (ce serait à vérifier).
La légende veut que l’origine de cette avenue commence lorsqu’un daimyo – noble japonais, trop pauvre pour honorer les funérailles du shogun – commandant militaire, propose à la place d’argent et de cadeaux, de planter une allée de sugi afin de protéger les visiteurs du soleil.
Il existe toutefois de nombreuses avenues au Japon qui arborent de grands Cryptomeria, et pour exemple l’avenue Sugi du sanctuaire Togakushi à Nagano .
Dans la région de Nikko, il aurait existé des spécimens atteignant 65 m. Le plus grand à l’heure actuelle se trouverait sur l’île de Shikoku au temple Sugi, il atteindrait 50 m.
Mise à jour septembre 2025.